Le fauteuil Bibendum
À PROPOS DE LA QUALITÉ
Châssis en tube d’acier chromé. Structure en bois recouvert de polyuréthane expansé. Capitonnage : polyuréthane et remplissage polyester. Revêtement cuir. Fabriqué en Italie.
À PROPOS DU PRODUIT
La forme du fauteuil rappelle celle du bonhomme Michelin, le Bibendum. Bien que l'idée de cette création peut sembler peu prometteuse, le fauteuil - en accord avec la philosophie de conception de Gray - est subtilement subversif et est façonné avec une bonne mesure de fantaisie. Certains prétendent que le fauteuil est trop volumineux et peu raffiné. Cependant, malgré sa taille, il est harmonieusement attirant et arrive mieux que tout autre fauteuil à combiner son caractère impressionnant et majestueux à son grand charme et esprit. Pour éviter tout risque d'effondrement, les jambes et la base du fauteuil sont très solides et fiables. Les accoudoirs et le dossier contribuent à l'ironie de cette création. Le résultat ne flatte peut-être pas l'oeil immédiatement, mais il intrigue et, par ailleurs, atteint l'objectif que le concepteur s'est fixé lors de la conception - le fauteuil est accueillant et confortable. C'est le sens de l'humilité du designer et l'audace de son exécution qui a fait de ce fauteuil un classique moderniste. La conception à la fois ironique et sérieuse, fait que le fauteuil Bibendum reste un pilier de l'œuvre des modernistes comme un témoignage du créateur de vouloir "conjuguer le pratique et le poétique", ainsi que le designer Colin St John Wilson, de la British Library et un admirateur de Gray, l'a souligné. Le fauteuil Bibendum est unique en son genre. Vous ne trouverez jamais un fauteuil qui puisse être comparé au Bibendum, dans toute l’histoire du design.
À PROPOS DE DESIGNER
Eileen Gray
Eileen Gray est née en Irlande. Elle venait d’une riche famille d’artistes et a commencé ses études en 1898 à la Slade School of Fine Arts. En 1902, elle se rendit en France et étudia la peinture à l’Académie Colarossi et à l’Académie Julian à Paris. Plus tard, elle a été inspirée par le Japonais Sougawara qui lui enseigna l’art de la laque japonaise. Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, elle est restée à Londres et n’est retournée à Paris qu’en 1918. Jusqu’en 1919, elle a travaillé comme architecte, puis en tant que designer d’intérieur. En 1922, elle a ouvert la Galerie Jean Désert comme une vitrine pour ses propres desseins. Cette même année, elle a connu le mouvement De-Stijl. J.J.P. Oud et Walter Gropius ont publié une critique enthousiaste de sa chambre à coucher / boudoir “Monte Carlo”, qu’elle expose au Salon des Artistes Décorateurs de 1923. A partir de 1926, elle a travaillé exclusivement en tant que designer d’intérieur et a présenté certains de ses projets au Le Corbusier Pavillon Temps des Nouveaux de Paris lors de l’Exposition de 1937.